Sous son généralat, l’œuvre de Villepinte poursuit son développement pour la lutte contre la tuberculose.

En 1905, la Villa St Michel au Pradet près de Toulon, devient l’annexe du Sanatorium de Hyères dans le Var.

En 1921,elle favorise l’ouverture du Sanatorium Ste Marthe à Epernay. Cet ancien Carmel était devenu par héritage la propriété d’une famille dont la fille était décédée de tuberculose, ils en firent don pour soigner ce terrible fléau.
En 1922, à Villepinte s’ouvre la Division St Louis juste en face du Sanatorium Ste Marie.
En 1923, ouverture de l’Hélio-marin du Jeanne d’Arc au Pradet.
En 1924, lors d’une visite à Rome, Mère M.Angèle rencontra le Père Fajella (qui avait entendu parler de M.Thérèse de Soubiran par le confesseur de nos sœurs de Naples) alors qu’elle priait devant la Vierge Notre della strada qui la persuada de faire une demande de canonisation pour notre Fondatrice. Dans sa joie filiale, elle ne put que répondre favorablement à cette invitation et chargea Mère Marie Elise de faire toutes les démarches nécessaires.
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C’est ainsi qu’en 1927, 5 sœurs de Marie Auxiliatrice arrivaient à Castelnaudary pour retrouver des Témoins et déposer au « Procès informatif » en vue de la béatification de la Fondatrice. Elles ont rencontré quelques personnes âgées qui étaient enfants à la Congrégation Mariale, une qui avait vécu l’incendie du béguinage et d’autres
dont la mère avait bien connu Marie Thérèse de Soubiran.

En 1928,à Paris, Mère Marie Angèle Reynes eut la possibilité de faire aussi sa déposition en vue de la béatification de celles qui l’avait reçue dans la Congrégation.et dont elle avait retrouvé les lettres de l’exil, ce qui permit de faire
la vérité sur son départ de Marie Auxiliatrice.

Au Chapitre Général de cette même année, elle fut déposée de sa charge et devint Supérieure Générale honoraire.

Le 13 novembre 1929 elle s’endormit dans la paix de Dieu et elle repose au cimetière de Villepinte dans le caveau.