Le 20 août, l’Eglise catholique fête l’anniversaire de la mort de St. Bernard en 1153 à l’abbaye de Clairvaux. Une occasion pour rendre hommage à ce grand saint bourguignon. Né en 1090 au château de Fontaines les Dijon, il fit ses études à l’école canoniale de St. Vorles à Châtillon sur Seine,  puis entre en 1112 avec 4 de ses frères et un groupe d’amis à l’abbaye de Citeaux,  à peine 20 ans après sa fondation par l’abbé de Cluny.
Dès 1115, ce moine bourguignon est envoyé avec un groupe d’autres moines à Clairvaux, près de Bar le Duc pour y fonder une autre abbaye (celle de Citeaux ayant trop de religieux). Elu Abbé, Bernard y entreprend des réformes de la Règle de St Benoit, par un retour aux sources.  A Clairvaux, l’abbaye devenant très florissante, Bernard va alors fonder 3 autres abbayes : La Ferté, Pontigny et Morimond.
Remarqué pour sa sagesse, ses grandes qualités spirituelles, Bernard devient conseiller des Rois et le Pape l’appelle au Concile de Troyes ; il sera amené à prêcher la seconde croisade à Vézelay. Il laisse aussi de nombreuses œuvres : homélies, traités…

Il développa le culte marial en occident.
Sa grande dévotion à la Vierge lui valut le qualificatif de Chantre de la Vierge Marie. Un évènement reste bien connu sous le nom de  « Miracle de Châtillon », appelé aussi « Lactation de St Bernard »
Au cours d’une de ses nombreuses dévotions, agenouillé au pied de la statue de la Vierge Marie nourrissant Jésus, Bernard aurait prononcé : « Monstra tesse Matrem »( Montre-nous que tu es ma Mère ) et la  Vierge, pressant son sein,  lui envoya un jet de lait dans sa bouche entre-ouverte. Miracle ou légende ? cela s’est propagé à travers les siècles pour signifier le grand amour de St. Bernard pour notre Mère. Il a inspire plusieurs tableaux.