Michel Léon, jeune retraité, paroissien engagé de longue date dans la communauté catholique de Villepinte, a été invité, lors de la « Journée du goût de Dieu », à témoigner de son appartenance au groupe des Associés aux Sœurs de Marie-Auxiliatrice, à Villepinte.


Je connaissais les Sœurs, sans lien particulier avec elles. Mais en 1992, j’ai été complètement brisé suite à un grave accident : agressé pour vol de ma voiture, projeté en l’air, plusieurs semaines dans le coma… Et l’amitié et l’accueil des sœurs ont été déterminants. Elles m’ont aidé à redevenir moi, mais aussi quelqu’un d’autre, par une invitation à rencontrer un groupe naissant : « les associés ».Michel_L_Associe.jpg Et cela, peu à peu, a transformé ma vie. Dans la vie de tous les jours, en couple, en famille, dans ma profession d’artisan, dans la paroisse, j’ai appris à relier spiritualité et réalité d’aujourd’hui. Pour être témoin vivant, nous avons un guide : Marie-Thérèse de Soubiran, notre fondatrice, elle-même imprégnée de la spiritualité ignacienne. Eclairés par ses écrits spirituels, nous vivons nos rencontres mensuelles. En groupe, laïcs et sœurs, nous prenons un temps de relecture de vie, chacun à notre rythme ; nous avons des temps de prière et d’adoration, qui sont source de révélation, d’acceptation et d’humilité.

Mon regard sur les autres a changé.

Je me reconnais aujourd’hui comme vivant de la spiritualité ignacienne avec les Sœurs de Marie-Auxiliatrice. Cela a changé mon regard envers les autres, pour les accueillir comme ils se présentent. Je suis commercial, et professionnellement ce n’est pas ma manière d’aborder les gens !

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Maintenant, ils sont frères en Christ, c’est cela qui est bon. Ma demande dans la prière, c’est : être à l’écoute de l’Esprit saint, découvrir ses motions, et faire en sorte que cela devienne acte. Ce n’est pas de tout repos, c’est beaucoup de questions. Aussi, l’accompagnement spirituel personnel est important, il me permet de retrouver la paix intérieure. Répondre à cet appel mystérieux et indéfinissable ne peut se faire seul. Et c’est petit à petit, avec des temps de déserts, parfois la sensation d’abandon, que mon engagement s’est concrétisé il y a 13 ans par une promesse renouvelable tous les ans. Avec une liberté totale. On peut s’arrêter, ou prendre une année d’arrêt, en toute liberté. Si cela vous tente, n’hésitez pas à rechercher une spiritualité qui réponde à votre attente, auprès d’une communauté religieuse.

[/extrait de Info Eglise 93/]

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