Frère, nous sommes les ambassadeurs du Christ et par nous c’est Dieu lui même qui, en fait, vous adresse un appel.

Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu…
Et puisque nous travaillons avec lui, nous vous invitons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu.
(St Paul aux Cor 5, 20 6, 2)


Entrer en Carême,

porte_2.jpgc’est ouvrir sa porte et réapprendre à bouger, se déplacer, à vivre.

C’est refuser de rester figé dans ses positions, ses dogmes ou ses certitudes absolues.

Entrer en Carême,

c’est aussi changer de cap.
Mettre le cap sur Dieu en se laissant déranger par les coutumes des autres, leurs idées, leurs habitudes, leurs langues.

Se laisser surprendre par la musique de l’autre, qui dit un autre rythme, un autre temps, une autre chanson.

Entrer en Carême,

c’est aussi se mettre à l’écoute de la parole, celle qui, au milieu des bavardages, nous touche au cœur et nous arrache non une larme, un billet de banque, un chèque, mais un geste de pardon, d’amour ou de paix.

Entrer en Carême,

c’est se mettre à l’écoute de la réussite de Dieu, celle qui accepte la blessure, celle qui ne profite pas de l’échec du faible, celle qui n’exploite pas la naïveté ou la sueur du faible.

Entrer en Carême

c’est se mettre à l’écoute de l’amour de Dieu.
Pas un amour qui calcule, qui ne tient compte que du tour de taille, de la beauté des yeux ou du regard.
Un amour qui nous apprend à lire autrement, à parler, à partager, à se rencontrer autrement.

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