Février, en France, un mois de grisaille et de froidure où le Coronavirus tourne et retourne cherchant ses proies…Un mois où les futurs candidats à l’élection de la présidence de la République se mobilisent et font parler d’eux et tiennent meetings…

Mais au milieu de tout cela, ce mois s’est ouvert avec la fête liturgique de la Présentation du Seigneur. Tout naturellement, les parents de Jésus vont présenter leur Fils au Temple. Ils se soumettent, sans bruit, à la Loi juive. Le vieillard Siméon reçoit l’Enfant Jésus dans ses bras,  lui qui attendait le Messie, s’écrie :

« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples ; lumière qui se révèle aux nations  et donne gloire à ton peuple Israël ».

Sa grande attente est comblée; grande fête de la fidélité dans l’abandon et l’espérance en la Parole de Dieu… et les fruits sont là.

Ce mois de février est aussi pour les Chrétiens un mois marial où les petits, les humbles  sont mis à l’honneur. Marie apparait à Lourdes un 11 février 1858 dans cette petite bourgade à l’époque bien insignifiante, comme l’était cette fillette nommée Bernadette Soubirous, qu’elle a choisie pour être sa messagère. A 14 ans, Bernadette ne sait ni lire ni écrire. Dans cette famille, on a faim et froid mais on prie et on s’aime…  Bernadette a un cœur de pauvre, elle est droite, sage, a beaucoup de bon sens et prie son chapelet, le message de la Vierge, elle le transmettra saura le transmettre avec détermination  au curé Peyramale ; message de pénitence et de faire construire une chapelle et qu’on y vienne en procession. Elle subit les défenses de retourner à la Grotte, les interrogatoires de la police, du Préfet, n’auront aucun succès;  elle ne changera rien à la teneur de ce message… Et quand elle a l’assurance que sa mission est accomplie, Bernadette quittera Lourdes et ira se faire oublier chez les Sœurs de la Charité de Nevers où elle donnera sa vie au Seigneur, tantôt en soignant ses sœurs en infirmerie et en y étant elle-même souffrante…

Et pendant ce temps et encore maintenant combien de pèlerins viennent se confier à Notre Dame qui les conduit à son Fils Jésus, source de nombreuses guérisons du corps et surtout de l’âme… !

Sr M Clarisse